le 9 novembre 2020
En voilà une sacrée question ! Elle ne m’était jamais venue à l’esprit alors que c'était ce j’observais pourtant chez de nombreuses personnes, y compris moi-même.
- J’ai eu beau monter en conscience au fil du temps et y voir clair pour les autres…chez moi ça n’a fait tilt que bien plus tard !
- Lors d’une conversation avec un ami sur nos vies, le voilà en plein milieu de notre échange qui me dit : «Elsa, tu n’es pas en soldes.»
« TU N’ES PAS EN SOLDES »
- Ces mots retentissent encore en moi comme un mantra, comme une vérité absolue que je n’avais su voir pendant toutes ces années.
- Tant d’années à dire « oui » à ce et ceux qui ne me correspondaient pas… et à persévérer en plus de ça ! Mais au nom de quoi ? La peur de décevoir, d'être seule, de ne pas avoir d'amour, de sécurité et de reconnaissance ?
- Après tout, si on m’avait apporté de la viande au restaurant alors que ma commande était un plat végétarien, j’aurais dit au serveur que cela n'était pas pour moi ; et si au moment d'acheter une voiture, le concessionnaire m’avait proposé une trottinette, je serais partie en riant pour trouver ailleurs ce que je souhaitais.
Alors pourquoi disais-je « oui » à ce que je considérais comme toxique, épuisant, conflictuel, malsain, ou insipide ?
- En restant dans des situations et des relations qui ne me correspondaient pas, cela révélait ma pensée inconsciente que je ne valais pas mieux que cela.
- Sous couvert de tolérance, d’ouverture d'esprit et de bienveillance envers les autres, je me sacrifiais moi-même. Mon ami avait raison.
- Ses mots m'ont ouvert les yeux et un tri naturel s'est effectué, en toute bienveillance pour moi-même.
- Le vide que cela a créé a été salvateur et a permis à de nouvelles personnes et situations d’entrer dans ma vie, en adéquation avec qui j’étais et ce à quoi j’aspirais.
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