Aude

C’est vers l’âge de 35 ans que j’ai compris que quelque chose ne tournait pas rond dans ma vie et que je vivais sans relâche avec un manque total de confiance en moi et des tonnes de peurs depuis mes 18 ans. Dès qu’il me fallait rencontrer des gens, mettre un projet en place, voire même trouver un peu de sérénité dans ma vie, j’étais comme paralysée, cherchant en vain une issue pour m’échapper des autres et de moi-même. Pourtant la vie semblait m’apporter ce qu’il me fallait pour être heureuse mais je sentais en moi que cela ne me comblait pas. C’est alors que j’ai commencé ma propre analyse et que j’ai réalisé que j’avais peur de tout ! J’ai pu alors mettre en lumière ces peurs qui me menaient « par le bout du nez », mais encore fallait-il que je m’en débarrasse !

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Elvina

François Cheng écrivait « Le véritable réel ne se limite pas à l'aspect chatoyant de l'extérieur », je n'avais pas toutes les clefs pour ouvrir cette porte intérieure menant à Qui Je Suis Vraiment: Qui suis-je ? Quel est mon rôle sur terre ? Quelle est ma place ? Ces questions résonnaient en moi, mais elles servaient souvent de détour pour éviter de regarder ce qu’il fallait véritablement comprendre, affronter et traverser. J’éprouvais une soif inextinguible et viscérale d’aller à la rencontre de moi-même. En parallèle, une part de moi résistait, bloquée par une peur profonde dont je n’avais pas conscience. Ces peurs me freinaient, m’emprisonnaient derrière des masques invisibles et des excuses falsifiées. Au fil des années, je sentais les blocages et les doutes s’amplifier, des schémas répétitifs dans mes expériences. Mes échecs devenaient des preuves tangibles de cet auto-sabotage inconscient. Certaines émotions prenaient de plus en plus de place : la colère, l’angoisse, l’irritabilité, le sentiment d’injustice. Je me sentais en décalage avec ce monde, comme si je n’appartenais pas à la bonne époque. Je vivais la contradiction d’être une femme âgée enfermée dans le corps d’une jeunesse encore visible. Différents traumatismes me paralysaient. Ils étaient sournois, car à la fois fardeaux et moteurs ; ils me poussaient professionnellement vers l’excellence, vers une perfection qui me stimulait mais me consumait. J’avais « le mental » et le mien était très fort et solide, il m’avait permis de surmonter bien des obstacles, mais il créait aussi une rigidité, une dureté, qui m’éloignaient de ma nature profonde. Je savais que j’avais des talents, des capacités, des qualités, je les touchais parfois mais je me sentais incapable de les incarner pleinement. Une interdiction invisible m’empêchait d’atteindre l’apogée de ma réussite. Consciente de mon histoire, j’avais déjà exploré de nombreuses approches pour guérir et avancer : thérapie classique, EMDR, EFT, hypnose, thérapie quantique, nettoyages énergétiques. Ces démarches m’avaient permis d’évoluer, mais malgré une effective évolution, certains blocages persistaient, comme des murs infranchissables. Puis, j’ai rencontré La Méthode Charbonnier.

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Nathalie

J’étais une personne en quête perpétuelle de perfection et constamment en proie au jugement envers les autres. J’étais égarée, me réfugiant dans le travail, le sport et la compétition pour masquer ma détresse intérieure. En surface, ma vie semblait comblée, mais en réalité, je souffrais intérieurement de ne pas savoir qui j'étais et pourquoi j'étais là. Je croyais que la perfection était la seule voie pour être aimée, mais je n'avais pas confiance en moi et ne trouvais pas le bonheur en moi. J’avais tenté de comprendre cette tourmente en méditant, en suivant une psychothérapie, puis une hypnothérapie, mais rien ne dissipait ce mal-être constant.

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Nathan

La méthode Charbonnier s’est présentée à moi à un moment de ma vie où j’avais tout pour être heureux : l’amour, des amis, des réussites sportives, des succès dans tous les domaines de ma vie et des résultats dans une grande école qui me promettaient un futur radieux. Je me retrouvais lancé à pleine vitesse sur les rails d’une voie toute tracée… Seulement, ce n’était pas la mienne. Dans une vie sans échec, j’aurais dû me sentir comblé et pourtant je vivais dans l’apathie, empli d’un vide duquel je ne tirais ni envie ni désir. J’étais, à tout juste 21 ans, absent de ma propre existence et résigné à être malheureux pour le reste de ma vie, attendant les rares moments de joie et de légèreté qui me seraient accordés.

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Béatrice

Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu à cœur de veiller au bien-être des autres, c’est dans ma nature profonde. Et pourtant, je me suis longtemps sentie en décalage dans mes relations, souvent incomprise, déçue. Je ne savais pas que je m’étais construite sur une blessure de trahison, sur la peur d’être rejetée et que cela me poussait à aller vers les autres dans un état de manque, à me sur-adapter à mon environnement pour être validée. C’était voué à l’échec et cela ne faisait que m’éloigner de moi-même. A force d’essayer de rentrer dans un moule qui n’était pas pour moi, à force de me maltraiter, de ne pas m’écouter, j’ai connu des problèmes de santé et je me suis dangereusement rapprochée du burn out. Je n’étais alors qu’une mendiante, prête à accepter l’inacceptable pour avoir quelques miettes d’amour, de sécurité et de reconnaissance. Je cherchais ce qui pouvait me nourrir à l’extérieur de moi : je pouvais me passionner pour un domaine, une activité, une cause et m’y jeter à corps perdu. Puis l’intensité de la nouveauté passée, je commençais rapidement à m’ennuyer et à regarder déjà vers quoi je pourrais me tourner, et ainsi relancer la machine à se sentir vivant ! Ce qui est certain, c’est que cette stratégie me permettait de vivre très intensément, puisqu’à chaque virage pris, tout était à recommencer. La mauvaise nouvelle, c’est que je m’épuisais, je ne m’y retrouvais pas et j’étais ballotée au gré des circonstances. Quelques psychothérapeutes m’ont aidée à traverser des périodes de profonde détresse, mais je n’arrivais pas à inverser mes états d’âme. Il m’a fallu expérimenter beaucoup, agrippée à vouloir tout comprendre, reportant mes attentes déçues sur les autres, sur le destin, sur « la faute à pas de chance ». Je n’avais alors aucune idée de ma valeur ni de mes responsabilités envers moi-même. Je sentais bien que j’étais bloquée, que la vie était plus grande que cela, qu’il y avait un trésor à découvrir, un mystère à explorer. Je m’accrochais à l’image de ces gens qui, malgré les épreuves de leur vie, ont ce sourire qui vient de l’intérieur. Je voulais être une Simone Veil, une Sœur Emmanuelle ou un Bouddha… Puis un jour, c’est le déclic… Il y avait eu déjà plusieurs signaux pour me mettre sur le bon chemin, mais je ne savais pas encore les lire. Il m’a fallu un uppercut pour m’ouvrir les yeux. C’est mon ancien boss qui s’est chargé de me le donner, quand il m’a dit pour conclure un de nos entretiens habituellement houleux « Ton problème c’est que tu n’as pas de savoir-être ! ». Wow !… Bien sûr que dans sa bouche, ça n’avait rien de métaphysique, mais ça a fait tilt : Je ne sais pas ÊTRE, je ne sais que FAIRE…

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Erwan

Aucun vent n’est favorable à celui qui ne sait pas où aller. Cette maxime, je l’ai intégrée à mes dépends puisque pendant des années, je ne savais pas ce que je voulais. Pour être plus précis, je croyais que je ne savais pas, évitant soigneusement d’être ce que je suis. Pire, j’évitais d’en prendre conscience. Je m’arrangeais pour fuir tout ce qui m’apparaissait comme un problème. Il m’a fallu creuser, et encore creuser toujours plus loin dans cet évitement, jusqu’à faire des activités avec lesquelles j’étais, par ailleurs, en complète opposition et dont la seule conclusion honorable était l’échec. Au départ, je n’en avais tout simplement pas conscience. En conséquence, j’accusais mon environnement de tous mes échecs mais aussi de toutes mes frustrations. Pourtant, tout me disait que je regardais au mauvais endroit.

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